Géorgie : décrypyage d'une élection déjà contestée



 

 

Sans surprise, tard dans la soirée du 5 janvier, les premières estimations du résultat de l’élection présidentielle anticipée, annoncées par les instituts sur la base des sondages sortie des urnes, laissaient entrevoir la victoire de Mikhaïl Saakachvili avec près de 54% des voix[1]. Quant aux deux questions référendaires posées aux électeurs le même jour, 61% des électeurs se seraient prononcés en faveur de l’adhésion à l’OTAN (avec, et c’est une surprise, près de 20% contre) et c’est la date du printemps prochain qui aurait été retenue, à près de 64%, pour les élections législatives. Seule réelle surprise de ce scrutin, un taux de participation relativement faible - 54% - en comparaison des taux habituellement très élevés des scrutins précédents.

 

L’opposition refuse ce résultat estimant que depuis le départ le scrutin est faussé et les votes manipulés[2]. Avec un score estimé de 0,9%, Giorgi Maisachvili, du parti du Futur, ancien compagnon de route de Saakachvili, est le seul des candidats à avoir reconnu sa défaite. Levan Gachechiladzé, de la coalition d’opposition, proclame sa victoire et Chalva Natelachvili, du parti travailliste, annonce qu’il est qualifié pour le deuxième tour face à Saakachvili. Davit Gamkrelidzé, du parti Nouveaux droits, félicite Levan Gachechiladzé pour sa qualification au deuxième tour mais il refuse de se joindre à la manifestation de l’opposition qui s’est tenue le 6 janvier à Tbilissi. Cette manifestation, qui s’est déroulée dans le calme, a péniblement rassemblé 5.000 opposants qui se sont dispersés sans problèmes. Malgré quelques velléités de contestation jusqu’au-boutistes, la cause semble être entendue et la défaite consommée.

 

Cette victoire, si elle est confirmée par la commission centrale électorale[3], vient mettre un point final aux semaines historiques que la Géorgie a vécues depuis le 7 novembre dernier. Il est néanmoins permis de douter qu’elle apporte une solution aux problèmes de fond qui ont conduit à cette élection anticipée.

 

Les événements du 7 novembre 2006 et les violences consécutives - dispersion particulièrement musclée des manifestations de rues, mise à sac par les forces de police des locaux de la chaîne de télévision Imedi proche de l’opposition et instauration de l’état d’urgence - étaient la conséquence logique de près de quatre années de climat politique délétère que la campagne électorale qui vient de s’achever n’aura pas contribué à améliorer.

 

 

1)    Une campagne déséquilibrée, si ce n’est faussée

 

Placée sous haute surveillance, tant de la part d’organisations internationales - Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) ou l’Organisation pour la Sécurité et la coopération en Europe (OSCE) - que de la part d’organisations non gouvernementales -  Association géorgienne des jeunes avocats (Georgian Young Lawyers Association - GYLA), Société internationale pour la démocratie et des élections justes (International Society for Fair Elections and Democracy - ISFED), Transparency International Georgia et New Generation/New Initiative (nGnI) regroupées et soutenues par l’Open Society - Georgian Foundation[4], le bilan général qui se dégage est pour le moins négatif et très mitigé.  

 

Ainsi pour Dieter Boden, chef de la mission d’observation électorale du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE, la couverture médiatique de la campagne électorale est déséquilibrée[5]. S’il admet « qu’il est parfois très difficile de maintenir un équilibre parfait entre les candidats », il estime que « le candidat gouvernemental - Mikhaïl Saakachvili - a disposé d’une écrasante couverture médiatique ».

 

Si dans son premier rapport d’étape[6], le BIDDH/OSCE se contente de tracer les grandes lignes de la situation au moment du lancement de la campagne électorale, son second rapport[7] est plus incisif et critique. Il mentionne que certaines des accusations portées à l’encontre de Mikhaïl Saakachvili - utilisation illégale de fonds budgétaires à des fins électorales, intimidations et tentatives d’achat de voix - seraient fondées.

 

Dans son rapport du 14 décembre 2007[8], Mátyás Eörsi, chef de la commission ad hoc de l’APCE, après avoir souligné la qualité de la préparation technique de cette élection, met en avant un certain nombre de problèmes potentiels qui pourraient altérer le bon déroulement du processus démocratique.

 

Et au premier rang de ces problèmes, il place le climat politique géorgien exécrable. Le schisme entre opposition et autorités gouvernementales, le très bas niveau du débat politique, la méfiance généralisée, les menaces de contestation anticipée des résultats par certains des candidats et le sentiment répandu que la révolution des roses constitue désormais une référence en matière de changements politiques[9] plombent la vie politique géorgienne, les relations entre hommes politiques et conforte la défiance des électeurs. Le rapport soulève le problème des inscriptions sur les listes électorales par les Commissions de bureaux de vote le jour même du vote - facteur de fraudes -, celui d’une possible violation du secret des isoloirs par l’installation de caméras vidéo dans les bureaux de vote - et l’utilisation abusive des moyens et personnels de l’État par Mikhaïl Saakachvili dans sa campagne.

 

Alors que les organes de l’OSCE et l’APCE se rejoignent dans le sentiment général d’une campagne déséquilibrée, il en est tout autrement de la Commission centrale électorale géorgienne. Là où le BIDDH/OSCE voit de sérieuses disparités dans le traitement des candidats, cette commission électorale parle de « traitement équilibré et diversifié ». La composition de cette commission - 6 membres nommés par le président et 7 membres représentant les 7 partis politiques, dont le parti au pouvoir, ayant franchi le seuil de 4% des voix du dernier scrutin national, soit actuellement un total de 13 membres - explique certainement cette position en contradiction avec celle des organisations internationales. En matière de couverture médiatique la commission ne peut qu’émettre des avertissements sans pour autant avoir le pouvoir de sanctionner les chaînes qui seraient convaincues de manipulations.

 

L’International Crisis Group (ICG), une ONG indépendante spécialisée dans la prévention et la résolution des conflits, déclarait dans son dernier rapport[10] que « le comportement des autorités gouvernementales demeurait autoritaire » et citait des cas d’activistes de l’opposition exposés à des pressions ou menaces de la part des autorités. Il déplorait également la confusion des genres entretenue par l’équipe du candidat de la majorité, Mikhaïl Saakachvili, pour l’utilisation tendancieuse des moyens de l’État mis à sa disposition pour faire campagne.

 

De tous les candidats en lice, Saakachvili a été le seul dont les vœux de nouvel an ont fait l’objet d’une retransmission en direct et en intégralité sur la chaîne de télévision publique. Cette allocution a même précédé celle d’Ilia II, patriarche de l’église orthodoxe géorgienne et celle de Nino Bourjanadzé, présidente par intérim.     

 

Rendu public le 6 janvier 2008, sous l’égide de l’OSCE, le rapport préliminaire de la mission internationale d’observation des élections[11], composée de représentants du BIDDH/OSCE, de l’assemblée parlementaire de l’OSCE, de l’APCE et du Parlement européen constatait que le scrutin s’était déroulé conformément aux principes et obligations de l’OSCE et du Conseil de l’Europe en matière d’élections démocratiques. Au-delà de ce satisfecit, le rapport insistait sur un certain nombre de problèmes importants que les autorités géorgiennes allaient devoir s’atteler à résoudre avant les prochaines élections législatives. Parmi ces problèmes, une couverture médiatique ouvertement en faveur de l’ancien président  (tant en matière de temps que de ton), la partialité de certains membres de la commission électorale, des listes électorales incomplètes ou inexactes et des cas avérés de violences physiques et d’enlèvements à l’encontre d’opposants.

 

 

2)    Inflation démagogique

 

Cette escalade démagogique était prévisible et c’est Mikhaïl Saakachvili qui a été le premier à ouvrir la boîte de Pandore.

 

Dès le 28 novembre, il promet le retour en Abkhazie des personnes déplacées. Il ajoute, le plus sérieusement du monde, qu’il avait envisagé la solution de ce problème lors de son premier mandat. Étant donné que celui-ci a été abrégé, il estime maintenant « que dans un futur très proche, tout au plus quelques mois, avec l’aide de la communauté internationale, il pourra créer les conditions du retour en sûreté et dans la dignité des personnes déplacées[12] ». Ces personnes déplacées vivent depuis le conflit de 1992-1993 dans des hôtels et les récentes décisions gouvernementales de privatisation ont accru la crainte pour ces réfugiés de se voir poussées à la rue. Le 10 août 2007, près de 60 familles avaient reçu un préavis de cinq jours pour quitter l’hôtel de Telavi qui les abritait depuis 1992, ce dernier venant d’être vendu à une compagnie privée.

 

Le 5 décembre il promet, pour janvier 2008, la signature d’un accord pour la création d’une zone économique franche autour du port de Poti « qui fera de la ville de Poti une ville florissante[13] ». Le lendemain, il annonce la création d’une nouvelle banque, La banque du crédit bon marché, qui dans les prochaines années devrait pouvoir distribuer jusqu’à 3 milliards de laris en crédits pour le secteur privé. Et il annonce, sans rire, des taux d’intérêts entre 4 et 10%. Au cours du même meeting, il annonce pêle-mêle la réalisation d’une nouvelle route entre Tbilissi et l’ouest du pays, le plein emploi pour tout le monde et l’augmentation du minimum retraite à 100 dollars par mois[14].


Le 11 décembre, il demande au gouvernement d’apurer les impayés gaziers - depuis 1999 - des consommateurs en situation sociale difficile[15]. Enfin, le 12 décembre, il s’invite dans le débat autour du droit de vote des soldats en mission extérieure en déclarant que « la décision de la commission électorale de refuser l’organisation du vote pour ces personnels constitue un fâcheux précédent qui doit être porté devant les tribunaux ».

 

Le 16 décembre, enfin, dans un discours qui sera retransmis en direct par les chaînes de télévision privées Rustavi2 et Mze et la chaîne publique, il présente officiellement son programme qu’il résume par ce slogan : « Une Géorgie sans pauvreté [16] ». Il promet ainsi, pêle-mêle, une couverture médicale gratuite pour les quelque 680.000 personnes démunies, une prime à la naissance de 1.000 laris[17] pour les familles socialement vulnérables, un minimum retraite de 100 laris par mois dans les deux ans qui viennent, un crédit d’impôt de 2.000 laris annuels pour chaque entreprise créée en 2008 et 2009, et un travail digne pour tous, sans considération d’âge.   

 

L’opposition n’est pas en reste et fait tout pour combler son retard en matière de promesses électorales.

 

Badri Patarkatsishvili, le sulfureux homme d’affaires milliardaire, propriétaire de la chaîne de télévision privée Imedi, promet de financer les programmes sociaux sur ses fonds personnels, à hauteur 1,5 milliards de laris[18] et il décrit les deux premières phases de sa présidence. La phase 1 sera consacrée au social. Au cours de cette phase,  Patarkatsishvili prévoit la prise en charge mensuelle, à hauteur de 16 laris, des factures d’électricité et de gaz et à hauteur de 2,4 laris, des factures d’eau. Parmi les autres promesses, une allocation chômage annuelle de 600 laris, un salaire minimum de 300 laris à partir de septembre 2008, des minimums pensions de 120 laris (150, pour les vétérans de la 2ème guerre mondiale), des primes à la naissance progressives (3.000 laris pour un premier enfant, 4.000 pour un second et 5.000 pour tout enfant supplémentaire). 

 

Au bout de 18 mois, il envisage la phase 2, phase de la « percée ». Il prévoit de réduire le chômage de 20% en exemptant de taxes les entreprises, de rouvrir, sans remettre en cause les intérêts nationaux, le marché russe aux produits géorgiens. Il promet également la professionnalisation complète de l’armée géorgienne et il termine en promettant de doubler « les sommes que le gang au pouvoir met dans la balance électorale ».

 

Quant à Chalva Natelachvili, le leader du Parti Ouvrier, il promet la gratuité du gaz et de l’électricité pour les trois années à venir en taxant « les milliardaires qui achètent Mikhaïl Saakashvili en finançant sa campagne[19] ». Il n’oublie pas les laissés-pour-compte de l’effondrement du système bancaire de l’époque soviétique et annonce des compensations pour les pertes subies. Et pour faire bonne mesure, il accuse Badri Patarkatsishvili de copier son programme.

 

 

3)    Une campagne de « caniveau »

 

Conséquence logique d’un climat politique délétère et d’une campagne marquée par l’inflation démagogique, coups bas et coups fourrés ont émaillé les semaines qui ont précédé le 5 janvier. Hormis les accusations mutuelles de provocations lancées ici où là par les différents partis, on retiendra l’épisode qui a violemment opposé les autorités gouvernementales et le candidat milliardaire Badri Patarkatsishvili.  

 

Mi-décembre, le QG de campagne de Badri Patarkatsishvili rend publique une cassette vidéo dans laquelle un officier géorgien à la retraite accusait les forces de police de l’avoir, sous la contrainte, forcé à témoigner contre l’homme d’affaires qui aurait fait procéder à des achats d’armes en vue d’un coup d’état. Les autorités démentent avoir jamais arrêté et interrogé l’ancien militaire en question.

 

Le 24 décembre dans une interview au quotidien britannique Sunday Times[20], il annonce détenir la preuve d’une tentative d’assassinat qui aurait été montée contre lui par les services de ministère de l’Intérieur[21]. A l’appui de cette accusation le quotidien britannique met en ligne, sur son site Internet, des extraits d’une cassette audio qui lui a été remise par le milliardaire géorgien. Cette cassette reproduit la conversation entre un homme se présentant comme faisant partie du ministère de l’Intérieur et un Tchéchène recruté pour abattre Patarkatsishvili. Selon le Sunday Times, le tueur pressenti serait Uvais Akhmadov, un seigneur de guerre tchéchène qui aurait, au dernier moment, décidé de se retirer du complot et qui aurait vendu la mèche auprès de Badri Patarkatsishvili.

 

Ce n’est pas la première fois qu’une tentative d’assassinat contre l’homme d’affaires géorgien est évoquée. En septembre dernier, l’ancien ministre de la Défense, Irakli Okruachvili, avait, sans apporter la moindre preuve, accusé le président Saakachvili et ses « sbires » d’être impliqués dans de nombreux crimes et d’avoir ordonné la liquidation de Badri Patarkatsishvili. C’est d’ailleurs à partir de cette fracassante révélation que les événements, exploités par l’opposition qui prend fait et cause pour l’ancien ministre de la Défense, s’enchaînent dramatiquement pour aboutir aux manifestations du 7 novembre.

 

De leur côté, les autorités ne sont pas en reste. Aussitôt les accusations de Patarkatsishvili connues, elles rendent publique une cassette enregistrée, à Londres le 23 décembre dernier, lors d’un entretien entre Irakli Kodua, du ministère de l’Intérieur et Badri Patarkatsishvili. Selon Nika Gvaramia, procureur général adjoint, le milliardaire géorgien aurait proposé 100 millions de dollars américains à Irakli Kodua pour qu’il atteste publiquement d’une fraude gouvernementale et qu’il « neutralise » ensuite  le ministre de l’Intérieur[22]. Le procureur général adjoint précise que cette opération a été menée en liaison avec les autorités britanniques et que les charges retenues contre Patarkatsishvili ouvrent la voie à une demande d’extradition auprès de l’Angleterre, pays où il a trouvé refuge après les enquêtes ouvertes contre lui en Russie en 2001.

 

Un peu plus tard, le 26 décembre, la chaîne de télévision Rustavi2 diffuse une vidéo dans laquelle le milliardaire géorgien reconnait avoir tenté d’acheter le fonctionnaire du ministère de l’Intérieur mais se défend d’avoir voulu fomenter un coup d’état. Dans la foulée de cet aveu, six journalistes de la chaîne Imedi démissionnent, refusant de cautionner, en demeurant à leur poste, les errements du fondateur de la station, Badri Patarkatsishvili. Quelques heures après, l’équipe dirigeante de cette télévision décide de suspendre ses émissions et le lendemain, Badri Patarkatsishvili annonce, tout en maintenant son nom sur la liste des candidats, son intention de se retirer de la course présidentielle[23]. Le 2 janvier, il annonce la création d’un nouveau parti politique en vue des élections législatives, le Mouvement démocratique national, et le 3, il confirme sa candidature à l’élection présidentielle.

 

Le grand déballage auquel se sont livrés Badri Patarkatsishvili et les autorités, les nombreuses accusations d’irrégularités durant la campagne - dont seulement quelques-unes ont fait l’objet d’une instruction judiciaire -, le manque de confiance et la confusion des genres entre décisions gouvernementales et campagne électorale de l’ancien président, tous ces points auront contribué à une campagne « ratée » qui, en se focalisant sur des problèmes d’égo, a ignoré les problèmes de fond.

 

 

4)    Conclusion

 

Mikhaïl Saakachvili va devoir désormais gérer cette victoire et tirer les conclusions des deux mois écoulés qui se seront révélés aussi importants pour l’avenir de son pays que les événements de la révolution des roses de 2003. Loin des 96% de son élection de 2004, son score de près de 53% devrait l’inciter à se poser des questions essentielles en matière de gouvernance pour les cinq ans de son mandat. Lui et son futur gouvernement sont placés devant un choix simple. Soit ils poursuivent la dérive autoritaire qui a conduit aux événements de novembre 2007 - marginalisation vexatoire de l’opposition, remise en cause des mécanismes institutionnels de contrôle et développement à tous les niveaux du favoritisme de parti -, soit ils donnent réellement corps au crédo démocratique qu’ils ont, jusqu’à présent, plus prôné en paroles qu’en actes.

 

Pendant près de quatre ans au pouvoir, ils ont pu se convaincre eux-mêmes, et beaucoup de leurs supporters occidentaux, qu’une politique « musclée » était nécessaire pour résoudre rapidement les problèmes de l’héritage Chevardnadzé (corruption généralisée et dysfonctionnement des structures étatiques). De tels arguments ne sont plus de mise aujourd’hui. Si la Géorgie veut réellement devenir une démocratie forte et stable, ses leaders doivent opérer une véritable révolution intellectuelle. 

 

La forte réaction et la condamnation unanime des instances internationales en novembre dernier leur a adressé un message clair et sans équivoque. Le 28 décembre dernier, au cours d’un de ses derniers meetings de campagne, Mikhaïl Saakachvili semblait avoir compris ce message. Évoquant ce que serait son futur gouvernement, une fois réélu, il estimait nécessaire de procéder à des changements importants - « je veux maintenant une équipe de professionnels, une équipe ouverte à toutes les compétences … l’équipe révolutionnaire des débuts a fait son temps[24] » - afin de relever les défis socioéconomiques du pays, pauvreté et chômage, en particulier. Gageons qu’il saura se souvenir de ces paroles au moment de son intronisation.

 

 

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[1] Les autres candidats auraient obtenu les résultats suivants : Gachechiladzé :28.3%, Patarkatsishvili : 6.2%, Gamkrelidzé : 3.6%, Natelashvili : 5.6%, Maisashvili : 0.9% et Sarishvili : 0.4%. Source : http://georgianmessenger.blogspot.com/

[3] Le 6 janvier au soir, soit plus de 24 heures après la clôture du scrutin, la commission électorale, n’était pas en mesure d’annoncer le résultat final de cette élection. Son président précisait cependant   que Mikhaïl Saakachvili menait avec 52,8% des voix devant son principal challenger Levan Gachechiladzé qui avait recueilli 27% des suffrages. Cette annonce a d’ailleurs provoqué un sérieux « clash » entre le président de cette commission et ses membres représentant les partis d’opposition. Source : http://georgianmessenger.blogspot.com/

[4] De la fondation George Soros.

[9] Selon Ghia Nodia, directeur de l'Institut caucasien pour la paix, la démocratie et le développement, « il subsiste encore en Géorgie un syndrome révolutionnaire, qui veut que la démocratie soit faite de rassemblements populaires dans le centre de Tbilissi ».

[17] 1.000 laris = environ 427 euros

[20] Le Sunday Times est la propriété de News Corp., une holding associée à Badri Patarkatsishvili au sein de sa chaîne de télévision Imedi


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