Quelle menace terroriste en Afrique de l'Est ?



 

 

Le continent noir, a priori marginalisé du monde, revêt un intérêt stratégique en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme. Son rôle dans ce combat est d’ailleurs de plus en plus important. Peter Pham, le directeur du Think Tank Nelson Institute for International and Public Affairs y voit même le prochain foyer d’Al-Qaïda. En Afrique orientale, du Soudan à la Tanzanie, tous les pays sont concernés par cette menace.

 

L’Afrique de l’Est a non seulement subi sur son sol des attaques terroristes mais a aussi abrité de grands chefs terroristes, à commencer par Oussama Ben Laden. Quelle est l’ampleur de la menace et dans quelle mesure ces attaques nuisent-elles au développement de la région, et ce malgré la lutte antiterroriste engagée ?

 

La situation est la suivante : des attaques terroristes au sol très meurtrières et un phénomène accru de piraterie maritime, ainsi qu’une menace persistante pour les intérêts occidentaux et la stabilité de la région. L’analyse des causes du développement du terrorisme dans la région révèle un terrain très facile à exploiter pour les islamistes radicaux. Face à ce nouveau terreau du terrorisme, il pouvait sembler indispensable que les Américains s’y implantent et apportent une réponse, en collaboration avec les organisations internationales et les Etats africains.

 

 

  1. I.                  Etat des lieux : les frappes terroristes

 

Les frappes terroristes visent les intérêts américains, les Occidentaux via le trafic maritime et les populations locales dans plusieurs pays de la Corne.

 

  • Attentats contre les intérêts américains

 

Ces attentats sont l’œuvre de la cellule Al-Qaïda-Afrique de l’Est (AQEA). En effet, Oussama Ben Laden a revendiqué les attaques perpétrées contre des Américains en Somalie en octobre 1993 (des cellules terroristes avaient été mises en place par Ayman Al-Zawahiri, qui avait suivi Ben Laden au Soudan en 1991, et Mohamed Atef, un ancien des Forces spéciales égyptiennes, qui fut « responsable militaire » d’Al-Qaïda avant d’être tué à Kaboul en octobre 2001). Il a également revendiqué le premier attentat du World Trade Center, la même année. En 1998, les Américains sont à nouveau la cible d’attaques sur le sol africain : l’explosion de deux bombes au sein de leurs ambassades à Nairobi et Dar Es-Salaam a provoqué le dramatique bilan de 253 morts dont 22 Américains, et des milliers de blessés. Les attentats ont été revendiqués par l’Armée islamique pour la libération des lieux saints, un prête-nom de la mouvance Al-Qaïda.

 

Aujourd’hui, la cellule AQEA représente, selon Washington, la menace la plus grave pour les intérêts américains dans la région[1]

 

  • Piraterie maritime en mer Rouge/Côtes orientales de l’Afrique

 

Des attaques de pirates ont lieu aux abords du détroit de Bab el-Mandeb et du golfe d’Aden, ainsi qu’au large des côtes somaliennes, kenyanes et tanzaniennes. Le Bureau maritime international déplore une forte augmentation de ces agressions par rapport à 2006, avec 39 attaques répertoriées sur la côte est de l’Afrique depuis début 2007, ce qui place les côtes africaines au rang des plus dangereuses au monde[2]. Il faut de plus noter que 30% de ces attaques ne sont pas déclarées par les compagnies maritimes, qui craignent de voir leur prime d’assurance augmentée. Ces actes sont parfois attribuées à des chefs de guerre proches d’Oussama Ben Laden[3], mais nombre d’entre elles sont décidées par des chefs tribaux locaux auxquels la déliquescence de « l’Etat » somalien assure l’impunité. Ces pirates opèrent généralement hors des eaux territoriales et, depuis peu, dans les ports. Ils sont souvent lourdement armés (lance-roquettes, lance-grenades, missiles anti-char et kalachnikovs), utilisent des moyens technologiques avancés (GPS, radars Automatic Identification System, et bateaux-mère non armés navigant de manière discrète au milieu des bateaux de pêche et transportant les petites embarcations pirates alors largués en mer), et agissent sur fond de renseignement humain organisé (renseignement humain dans les ports, petits bateaux en patrouille en charge du repérage, survols en avion de tourisme). Les pirates demandent une forte rançon lorsqu’ils parviennent à prendre des marins en otage. En règle générale, toutefois, les négociations permettent de faire baisser les rançons à environ 10% des sommes initialement exigées. L’objectif recherché peut être de financer des fondamentalistes somaliens ou des clans locaux.

 

Ces assauts ont pour conséquence de déstabiliser le trafic maritime (commercial et touristique), d’atteindre directement les Occidentaux, de rendre la région inhospitalière et d’entraîner une perte financière importante (chiffrée à 110 millions de dollars pour les ports kenyans). Les attaques localisées autour du golfe d’Aden effraient les marins qui souhaitent emprunter la mer Rouge et le canal de Suez pour se rendre en Europe ou en Asie en sens inverse. Or, la seule alternative est de faire le tour du continent, ce qui est considérablement plus long et plus onéreux.

 

La menace est quotidienne et cible tous types de bateaux ; elle est donc considérable. Précisons que les réseaux d’Al-Qaïda pourraient profiter de ce désordre pour envisager un attentat dans un port, dans un canal stratégique, détourner et mettre à feu un navire transportant des substances dangereuses, ou prendre en otage un paquebot de touristes (opération tentée le 5 novembre 2005 au large de la Somalie). Les gouvernements locaux ne parvenant pas à résoudre ce problème, la solution doit venir de la communauté internationale.

 

  • Attentats au Soudan, Kenya, Ethiopie, et principalement en Somalie

 

Ces quatre pays ont été victimes d’attentats. Au Soudan, une banque de Khartoum et une église chrétienne du Sud Soudan ont été touchées. Au Kenya, la police arrête régulièrement des terroristes présumés, et deux attentats ont eu lieu en 2002 à Mombasa visant des touristes israéliens. L’Ethiopie et la Somalie subissent régulièrement ces violences sur leur sol.

 

Oussama Ben Laden a lancé, en 2007, un appel au djihad au Soudan : « Il est du devoir des musulmans au Soudan et dans la péninsule arabique de livrer le djihad contre les envahisseurs croisés »[4]. Le numéro deux d’Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri, a appelé au djihad en Somalie : « J’exhorte tous les musulmans à répondre à l’appel du djihad en Somalie. (...) Je vous recommande les embuscades, les mines et les opérations-suicides[5]. » Il a appelé à nouveau les musulmans à la guerre sainte au Darfour le 20 septembre dernier.

 

En conclusion

 

-       Cet état des lieux démontre la volonté d’Oussama Ben Laden et des islamistes radicaux de chasser les Occidentaux de ces terres est-africaines et de gagner du terrain. Il s’agit d’un terrorisme organisé, lié à Al-Qaïda, visant principalement les intérêts occidentaux, notamment américains, et intimidant les populations locales en majorité non musulmanes. Par leurs appels au djihad, ils revendiquent clairement les terres soudanaises et somaliennes, faisant référence à leur volonté de restaurer le califat. Le manque de sécurité et la pauvreté en Somalie leur sont particulièrement bénéfiques, raisons pour lesquelles ils entretiennent cette misère en attaquant notamment les bateaux du Programme Alimentaire Mondial (PAM). L’attentat au Kenya est un message adressé aux juifs israéliens pour qu’ils quittent le pays et laissent la terre d’Israël aux musulmans. 

 

-       Ces actes de terreur constituent une menace importante, susceptible de déstabiliser l’économie internationale, par la voie maritime, et surtout la politique régionale. Plus largement, ces attaques gênent le développement politique et économique de la région.

 

Il convient donc d’y apporter une solution internationale, dans le cadre de la lutte antiterroriste.

 

 

  1. II.               Réponses de la communauté internationale

 

Pour comprendre quels sont les moyens de réponses possibles, il faut analyser les clefs du développement du terrorisme et l’esprit de radicalisation qui se manifeste dans la région.

 

  • Une solide impulsion donnée par Ben Laden lui-même

Entre 1991 et 1996, Oussama Ben Laden a résidé au Soudan où il a mis en place une structure d’Al-Qaïda : il a trouvé des sources de financements, formé des cadres et créé des camps d’entraînement[6]. Son objectif était de faire du Soudan une base de lancement de ses combattants vers des régimes laïques ou profanes. Le contexte politique lui était favorable puisque, à son arrivée, le pouvoir soudanais venait d’être renversé par une puissante révolution islamique. De là résultent l’organisation des attentats contre les Américains, comme expliqué ci-dessus.

 

 

  • L’islam majoritaire

La proximité géographique de la Corne de l’Afrique avec le monde islamique a favorisé un développement considérable de cette religion en Afrique de l’Est depuis le VIIème siècle; ses adeptes représentent de 10 à 100 % de la population locale selon les pays. Les islamistes ont accédé au pouvoir en 1989 au Soudan, 2006 en Somalie, via les tribunaux islamiques. De plus, les islamistes ont une présence forte dans la vie politique, et potentiellement décisive, au Kenya, en Tanzanie et en Ethiopie[7].

 

  • Contexte politique fragile

Suite à la décolonisation, les Etats africains sont devenus autonomes mais impuissants. La Corne est en guerre, tous ses pays l’ont vécue dans les trente dernières années et nous voyons actuellement le Kenya basculer dans les affrontements ethniques. Or la fragilisation et l’éclatement des Etats sont un contexte favorable aux djihadistes. Par ailleurs, le manque crucial de sécurité en Somalie favorise nettement le recrutement d’adeptes. 

 

  • Des ressources humaines et financières faciles

La population locale constitue un potentiel énorme pour le recrutement de djihadistes, étant donné la croissance démographique soutenue, la profonde misère, les frustrations et le manque d’éducation.

 

Etant donné les conflits dans la région et la porosité des frontières, tous ces pays ont un accès rapide et facile aux armes et aux mouvements illicites de fonds. Par ailleurs, les autorités sont corrompues : le classement 2007 des Etats corrompus dans le monde place Djibouti à la 105è place, Erythrée, l’Ouganda et le Mozambique à la 111è place, l’Ethiopie à la 138è place, le Kenya à la 150è place, le Soudan à la 172è place et la Somalie, dernier de la liste, à la 179è place[8].

 

  • La cible à proximité

-  Les Occidentaux y ont des intérêts : ils convoitent les richesses pétrolières au Soudan et les richesses minières autour des Grands Lacs, empruntent le passage stratégique de la mer Rouge et envoient leurs touristes dans les parcs animaliers ou sur les côtes de l’océan indien.

-  Les cibles arabes : « Ses véritables cibles sont celles qui, à l’instar de la famille royale saoudienne ou du colonel Kadhafi en Libye, bloquent la formation de véritables états islamiques, empêchant la naissance du nouveau califat qui doit se réapproprier les lucratives ressources des terres musulmanes[9]». Les pays de la Corne font partie également de ces terres que les extrémistes islamistes voudraient diriger.

 

  • Réseaux solidement implantés

Le travail que Ben Laden a effectué au Soudan et dans la région lors de son passage a permis l’élaboration d’un réseau régional qui, rapidement, a « couvert » tous les pays d’Afrique de l’Est. Ainsi, le Front Islamique National (FNI) est créé au Soudan, avec une sous division nommée Forces de Défense Populaires, qui représente l’aile dure du parti. Ce mouvement est lié à la confrérie des Frères musulmans. Le Parti Islamique du Kenya (IPK), dirigé par Cheik Khalid Balala, est financé par ce FNI. Son objectif est de créer des mouvements similaires en Zambie, Tanzanie, Mozambique et Ouganda, couvrant ainsi le sud-est de l’Afrique. La Somalie voit naître en 1997 le Parti d’Union Islamique dont le rôle est de créer le djihad en Ethiopie. Aujourd’hui, c’est l’Union des Tribunaux Islamistes qui mène le mouvement. En Erythrée, deux partis sont actifs. Ces partis ont donné naissance à d’autres groupes, et le réseau des islamistes radicaux s’est ainsi développé.

 

Il faut noter également que les Etats-Unis ont inscrit l’Erythrée sur sa liste des Etats soutenant le terrorisme[10], une liste qui comptait déjà le Soudan.

 

Le terrains est donc particulièrement fertile au développement du terrorisme, et celui-ci s’annonce durable et complexe à résoudre dans la Corne de l’Afrique. La communauté internationale n’a d’autres moyens, à court terme, que de tenter de limiter les risques d’attentats, grâce aux opérations de surveillance. Mais pour lutter à plus long terme contre la tendance extrémiste, les Américains ont dû s’implanter dans la zone et fournir aux autorités et aux organisations locales les moyens financiers, éducatifs et militaires nécessaires.

 

Les moyens du contre-terrorisme : quelle réponse face à cette terreur ?

 

Penchons-nous d’abord sur la piraterie maritime. La communauté internationale n’intervient pas radicalement dans ce phénomène, faute de crimes de sang à déplorer. Afin de réduire le nombre de ces attaques, les Etats-Unis mènent une mission de surveillance à laquelle participent les forces australiennes, pakistanaises, italiennes, allemandes, britanniques et françaises (celles-ci escortent désormais les bateaux transportant l’aide humanitaire). Mais il reste difficile de détecter ces pirates, et encore plus de les surprendre en fragrant délit. L’Organisation maritime internationale des Nations unies a demandé à la Somalie qu’elle accorde l’autorisation à tout membre d’une coalition militaire en charge de la sécurisation de la zone – opération antiterroriste Enduring Freedom - de pouvoir poursuivre les embarcations de pirates dans ses eaux.

 

Les Américains, créant la dynamique de la lutte antiterroriste dans le monde, aident les gouvernements locaux et les organismes régionaux et internationaux à lutter contre les autres formes d’attaques extrémistes.

 

Ils se positionnent en allié des pays de la Corne dans ce dossier, cas à part des deux pays figurants sur leur liste noire. Pour mener à bien leur guerre globale contre la terreur dans cette région, ils utilisent différents outils comprenant un partage régional de l’information (séminaires militaires régionaux entre autres), une surveillance policière[11], un soutien militaire[12], une aide financière[13], des programmes éducatifs, une aide au développement, des outils démocratiques et diplomatiques.

 

Les organisations internationales et locales viennent soutenir ce programme en parallèle. L’ONU a notamment réuni soixante-dix organisations internationales, le 29 octobre dernier au Kenya, pour adopter une déclaration commune[14]. Toutes œuvrent dans la lutte contre le terrorisme. L’Union africaine apporte sa contributionau dossier grâce à la création en 2004 d’un organe en charge du dossier, le Centre Africain pour l’Etude et la Recherche sur le Terrorisme (CAERT ou ACSRT), dont l’objectif est de centraliser les études sur le sujet et de conjuguer les efforts interafricains et internationaux de lutte antiterroriste. L’IGAD, Autorité Intergouvernementale pour le Développement, réunit l’Ethiopie, Djibouti, le Kenya, l’Ouganda, la Somalie, ainsi que l’Erythrée et le Soudan. Elle a lancé en 2006 un programme de quatre ans, l’ICPAT (IGAD Capacity Building Program Against Terrorism), pour agir contre le terrorisme. Il prévoit le renforcement des mesures judiciaires, l’optimisation de la coopération interdépartementale, le renforcement du contrôle aux frontières, des formations, des échanges d'informations et des meilleures pratiques, la promotion de la coopération stratégique. Cela permet de compléter ou d’aborder sous un autre angle la lutte engagée par les Américains.

 

Malgré les efforts conjugués des Etats et organismes internationaux pour lutter contre le terrorisme, quelques limites à ces moyens viennent ternir l’efficacité du processus. En premier lieu, « la participation insistante de l'Afrique à cette lutte provient plutôt de son désir de peser dans l'arène internationale que de parer à un problème local urgent ».[15] Le programme américain, bien que précis et ciblé, nécessite un travail sans fin, par exemple pour gérer la pauvreté, ou encore éliminer tous les réseaux terroristes, qui se régénèrent sans cesse. D’autre part, leur présence sur le sol djiboutien et plus largement africain est contestée. Enfin, il y a dans les aspects conjoncturels que nous avons évoqués plus haut, certaines caractéristiques contre lesquelles ils ne peuvent lutter (ex-présence de Ben Laden et son aura, par exemple…).   

 

 

En guise de conclusion

 

L’Afrique de l’Est est convoitée par deux projets différents. D’une part, les islamistes radicaux voudraient restaurer le califat en y englobant ces terres orientales, tandis que les Américains souhaiteraient inclure cette zone dans leur projet global allant du Maghreb à l’Asie centrale, pour y permettre le développement d’un ensemble économique régional. Cela créé des tensions évidentes sur place. Mais le moyen utilisé par les islamistes radicaux, le terrorisme, ici organisé et lié à Al-Qaïda, handicape le développement économique de la région et pénalise la construction d’Etats démocratiques.

 

La menace est conséquente étant donné qu’elle touche à la protection des populations civiles, locales et expatriées, à la sauvegarde des démocraties, au commerce international et, enfin, à la stabilité et la sécurité de la région. Par ailleurs, les éléments propices au développement du terrorisme (tensions religieuses, réseaux extrémistes solides, fragilités des systèmes, populations faciles à recruter) annoncent de fait une crise durable. La lutte contre ces groupes armés nécessite une implication minutieuse et un investissement constant et de longue durée de la part de la coalition antiterroriste.

 

Toutefois, ce foyer terroriste est connu et contenu : la mise en place d’une réponse antiterroriste efficace et adaptée de la part des Américains pourra peut-être permettre de limiter les actes de terreur. Aujourd’hui, il est évident que sécuriser la Somalie et le Kenya devient une priorité pour éviter l’aggravation du phénomène dans cette région. La mouvance extrémiste tend, elle, à se décaler plus à l’ouest sur le continent africain.

 

 

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[1] US Department of State. Country Reports on Terrorism 2006.

[2] ICC International Maritime Bureau. Report « Piracy and armed robbery against ships”. London, 2007.  68 p.

[3] CHARRET, Alain. « Note d’actualité N°21. Terrorisme dans la corne de l’Afrique : une nouvelle stratégie d’Al-Qaeda ? ». Centre français de recherche sur le renseignement. Paris. Décembre 2005.

[4] Dépêche AFP, 23 octobre 2007.

[5] Dépêche AFP, 6 janvier 2007.

[6] Voir MONIQUET, Claude :  La guerre sans visage, Ed. Michel Lafon, Paris, 2002, 395 pages ; MONIQUET, Claude : Le djihad : Histoire secrète des hommes et des réseaux en Europe, Ed. Ramsay, Paris, 2004, 329 pages ;  BAUER, Alain et Xavier RAUFER. La guerre ne fait que commencer, Ed. Lattès, Paris, 2002, 320 p. 

[7] BERGEVIN, Olivier. 11  Septembre 2001-11 septembre 2006. Islamisme, Djihadisme et contre-terrorisme cinq ans après le 11-09. [http://www.esisc.org/documents/pdf/fr/11-septembre-fr.pdf] 

[8] TRANSPARENCY INTERNATIONAL. Indice de Perceptions de la Corruption. Allemagne, Septembre 2007

[9] NAPOLEONI, Loretta. Qui finance le terrorisme international ? Ed. Autrementfrontières, New York, 2005, 357 p

[10] Dépêche Jeune Afrique du 18 Août 2007.

[11]La CJTF-HOA : Une mission militaire d’intervention rapide et d’espionnage « dont l’objectif est de repérer, d’interrompre, et en dernière analyse, de défaire les groupes terroristes transnationaux qui opèrent dans la région- en empêchant des paradis sûrs, des soutiens extérieurs et une assistance matérielle pour les activités terroristes ». [Globalsecurity.org].

[12]Site officiel [http://www.hoa.centcom.mil/factsheet.asp]. L’AFRICOM, va reprendre le commandement de la Force Mixte en Afrique de l’Est (CJTF-HOA), en 2008. Cette force dépend d’un commandement installé à Djibouti et compte mille huit cent soldats positionnés dans la Corne, et dont la zone d’opération s’étend du Soudan à la Tanzanie. Leur mission consiste à combattre le terrorisme, à sécuriser la zone et à établir la stabilité régionale, au moyen d’opérations civilo-militaires, et de formations militaires dispensées en partenariat avec l’UA.

[13] WYCOFF, Karl. Testimony before the House International Relations Committee, Subcommittee on AfricaWashington, DC. April 1, 2004. L’East Africa Counterterrorism Initiative (EACTI) comprend un entrainement militaire pour améliorer la sécurité des frontières et des côtes, un programme pour renforcer le contrôle des mouvements de population et de biens transfrontaliers, la sécurité aérienne, une aide financière pour combattre le terrorisme, et l’entrainement de la police. L’EACTI comprend aussi un programme d’éducation pour contrer l’influence de l’extrémisme. Le programme prévoit un budget de cent millions de dollars.

[14] [http://www.un.org/sc/ctc/pdf/Nairobi_joint_statement.pdf]. Joint Statement, Nairobi, 29-31 Octobre 2007.

[15] [http://www.iss.co.za/PUBS/MONOGRAPHS/No74French/Chap3.html]

 


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